Comment se passent les entretiens de recrutement ?

La seconde phase de recrutement commence par la réalisation d’un test écrit suivi d’un entretien. Le test écrit consiste à répondre à une question de réflexion liée aux enjeux actuels du journalisme et débattus dans l’espace médiatique. Le·la candidat·e dispose de 30 minutes pour sa composition. Une fois composé, il est remis aux deux membres du jury. Ceux-ci s’en serviront pour évaluer les capacités rédactionnelles du ou de la candidat·e. Il sera donc pris en compte dans l’évaluation finale.

Voici deux exemples parmi les différents sujets proposés l’an passé :

  1. Le 9 avril, les autorités ont lancé une opération d’évacuation de la Zad Notre-Dame des Landes. Pour « ne pas gêner les manoeuvres des gendarmes », elles ont demandé aux journalistes de se tenir à l’écart et leur ont proposé de leur fournir vidéos et photos. Les médias doivent-ils accepter de diffuser ou publier des documents fournis par une source officielle ?
  2. Une proposition de loi « relative à la lutte contre les fausses informations », dite loi anti fake news, a été élaborée par le ministère de la Culture. Selon vous, le législateur doit-il intervenir pour réguler le fonctionnement des médias ou cela représente-t-il une atteinte à la liberté de la presse ?

Les entretiens de recrutement sont menés en binôme, avec un·e journaliste et un·e enseignante de l’équipe pédagogique. L’entretien dure une vingtaine de minutes et vise à mieux comprendre votre projet professionnel, votre niveau de connaissance du secteur journalistique, de ses conditions de travail et de ses enjeux. Il se déroule sous la forme d’une discussion documentée et argumentée.